Le vent   avait chassé   la pluie aux   larges   gouttes,
Le soleil  s'étalait, radieux,   dans les airs,
Et les bois,   secouant la   fraîcheur  de leurs voûtes,
Semblaient,   par les vallons, plus touffus et plus  verts !
Je montai jusqu'au   temple accroché   sur   l'abîme ;
Un  bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là,   dans les  profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de   mes désirs  passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre   inhabiles ;
J'écoutais  les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je   regardais les fleurs, comme  nous immobiles,
Et mon coeur comprenait   la grande vérité !
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