tag:blogger.com,1999:blog-4108270793902713232024-02-08T11:42:57.397-08:00Le cherche motsUnknownnoreply@blogger.comBlogger83125tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-78011759281666673112011-07-23T02:37:00.000-07:002011-12-06T03:00:44.837-08:00<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">certes, on dira que tout cela est bien bête. En quoi est-il si merveilleux d'avoir bu du chocolat chaud en mangeant un gateau ?<br />
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En soi, ça n'a rien de merveilleux. Ce qui l'est, pour moi, c'est le caprice de catherine, et sa façon, i, de l'exposer.<br />
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De quoi ai-je envie ? semblait-elle se demander tout le temps. Et son attitude rêveuse était en fait l'écoute attentive de ses envies.<br />
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J'ai été élevée à trouver mes envies négligeables; que dis-je : elles n'existaient pas, il n'était pas question d'en avoir. Si elles existaient, elles existaient, mais il n'était pas question d'y céder. Il était invraisemblable, inimaginable, de la faire.<br />
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Une envie était comme un gâteau exposé dans la vitrine du boulanger ; j'en voyais souvent, je les regardais, et j'en avais toujours envie. Et simultanément, je savais que je n'en aurais JAMAIS. ou plutôt, soyons exact, que je n'avais pas de prise sur cette envie : ma mère achetait parfois des gâteaux, mais c'était aléatoire, nous ne savions pas quand, il n'y avait pas de logique (sauf pour Noël et les anniversaires, et même là, certains gâteaux convenaient plus due d'autres). Un dimanche, soudain, il pouvait y avoir des gâteaux. Nous ne manquions de rien. Mais si nous demandions, nous savions que l'envie de gâteau ne serait jamais satisfaite.<br />
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Donc, à peine une envie naissait-elle dans mon coeur - et j'en avais des tas - que je la faisais mourir immédiatement. Les envies étaient faites pour mourir. Par ailleurs, je le répète, je ne manquais de rien.<br />
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Je me souviens parfaitement d'une scène. Nous étions dans une boulangerie. Un enfant veut un gâteau et commence à pleurer, et fait une vraie comédie pour l'obtenir. Très vite, ma mère se tourne vers nous et nous lance un regard entendu. Je comprends fort bien : comme cet enfant est mal élevé ! il réclame !je suis fière : je ne réclame pas.<br />
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Mais la suite de l'histoire est la suivante : la mère cède (il y avait, dans la bouche de ma mère, deux gros mots "réclamer" et "céder"). Cette mère-là commet l'innommable : elle cède.<br />
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Ma mère se retourne vers nous à nouveau, autre regard entendu. Et je me souviens d'avoir pensé : Oh, quelle mère indigne : elle lui cède, elle va faire de son enfant un capricieux ! Quelle chance j'ai d'avoir une mère qui ne me cède pas !<br />
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Et j'étais sincère, c'est le pire : je pensais, je me souviens d'avoir pensé de toute mon âme à quel point cette pauvre femme allait pourrir son enfant. Ce qui était peut-être vrai, en fait, je n'en sais rien, mais surtout, j'étais si fière de ma mère, comme endoctrinée...<br />
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C'est seulement depuis une dizaine d'année que je repère cette sorte d'endoctrinement - depuis qu'il n'opère plus, en fait....<br />
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</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-3612993812002258652011-07-06T01:57:00.000-07:002011-12-06T02:35:58.359-08:00<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Fouiller ces souvenirs. Chez Viviane, je mens. Maints prétextes sont bons pour débarquer chez elle, toujours avec une bouteille de vin blanc qui l'étonne, parce qu'elle en a dans sa cave, son oncle fait du vin. Je prétexte que je ne veux pas la dégarnir.<br />
- Mais qu'elle est bête ! s'écrie-t-elle en riant, en prenant ma bouteille de vin. Allez, entre.<br />
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j'entre. j'entre éternellement. Je ne fais rien d'autre qu'entrer chez elle.<br />
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Il mefaut cette vie, cette légèreté, cet appartement qui domine tout Paris, s'ouvre droit sur la Tour Eiffel, et écase à ses pieds les petites voitures du boulevard.<br />
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il me faut la lumière, la légèreté, la griserie des repas, des verres, que nous buvons.<br />
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La porte s'ouvre, une porte palière plutôt laide, dans cet immeuble des années 30, un immeuble plutôt ouvrier, avec une montée d'escalier qui n'a rien de splendide : pas de vaste hall, pas de miroir, pasde boiserie, par de marbre. Le sol de l'entrée est en carreaux de ciment moucheté gris, les murs peints en blanc portent des traces, bien que l'ensemble soit propre. L'escalier est aussi en carreaux de ciment, les murs blancs, plus très propres, mais pas vraiment sales. Les deux portes palières sont en bois, lisse, deux planches, mais blindées. Il y a quelques chose d'intemporels et de très parisiens dans cette montée d'escalier ; Amélie Poulain, Desnos pourraient sortir de l'appartement voisin.<br />
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Pourtant l'esprit qui me saisit dès l'ouverture de la porte m'emmène fort loin ; où ? Je ne sais. Il y a quelque chose de féérique, et de très Vieux-Parisien ici. Les journées de Catherine passent à un rythme qui n'est pas le mien. Elle est dans la cuisine et boit un café rêveusement en lisant un livre. Le désordre qui l'entoure ne la dérange miraculeusement pas. Sa cuisine sent bon - la cannelle. Elle a fait un gâteau aux pommes et à la cannelle. Pourquoi ? Parce qu'elle en a eut envie. Moi, qui n'ait jamais cédé à une envie, ni pensé qu'on pouvait ou devait leur céder, je demeure muette devant cette fantaisie quasiment royale. "Et maintenant, murmure Catherine, ce qui je ne sais pas, c'est s'il faut mieux du thé ou du café pour l'accompagner." Je demeure coite. La question ne m'est pas venue à l'esprit. "bien sûr, tu me diras qu'on peut toujours boire un vin blanc, ou rouge - il ne faut pas oublier que nous sommes des poivrotes !" Elle rit. "mais je pense tout de même qu'avec un tel gâteau, il faut songer à un goûter" Je dis comme cela qu'on pourrait alors songer à un chocolat chaud. L'idée la frappe. "c'est moins chic, mais beaucoup plus gourmand,e t tellement régressif ! J'adore !"<br />
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Et c'est ainsi que nous goûtons d'un gâteau aux pommes encore tiède, accompagné d'un onctueux chocolat chaud.</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-49657117770306003702011-04-12T10:12:00.000-07:002011-06-12T10:16:18.635-07:00A fil des jours je retourne chez Catherine parce que j'y suis bien. la vue sur Paris, la lumière, le velours - pourquoi est-ce que j'associe au velours son appartement. Sa soeur passe parfois, elle parle peu, voix douce, elles murmurent l'une enf ace de l'autre dans la cuisine, je n'entends pas. je dors dans une chambre, Dormir là bas n'est pas dormir chez moi, le demi-sommeil me bascule dans un autre monde.<br />
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Je me dis que je veux vivre là, chez elle, et non plus chez moi, mon morne chez moi. L'appartement est la porte d'une nouvelle vie et c'est avec une lache humilité que je demeure chez elle sous tous les prétextes.<br />
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Sous tous les prétexte pour vivre, pour respirer pour humer cette ambiance de vraie vie qui s'exhale de sa cuisine,d es couloirs, du salon.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-8843629327706163042011-03-05T00:19:00.000-08:002011-03-13T00:20:37.040-08:00Un travail de <a href="http://verslapaixinterieure.blogspot.com/2010/12/un-truc-que-des-evenements-recents.html">recherche sur soi</a>, pour fouiller dans son intérieur....Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-49568782394427363412011-03-02T23:53:00.000-08:002011-03-13T00:13:18.451-08:00Chez mon amie Catherine. Du temps de son premier appart, à Issy.<br />
Une paprt pas terrible, situé dans un bel immeuble, mais ravagé par le temps : refait, il est surement superbe, mais à l'époque il était glauque.<br />
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De la fenêtre on découvrait tout Paris.<br />
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Qu'a-t-elle pensé en me voyant ? Je suis venue chez elle, je devais la rejoindre avant d'aller chez quelqu'un d'autre. Spontanément, elle me propose un verre de vin.<br />
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Or ce jour-là, j'avais eu un grand débat avec moi-même et décidé de laisser une chance honnête à ma mère (quand j'y repense....). J'allais essayer de vvire selon ses principes, honnêtement, objectivement, et on verrait bien. Or, ma mère m'interdisait de boire de l'alcool. Ou du vin. D'abord, c'était mauvais, et puis on devenait (sous entendu : forcément ) alcoolique. Et on refusait de s'en rendre compte. Pour ma mère, les gens qui buvaient de vin ou de l'alcool étaient tous des alcooliques en déni.<br />
<br />
Je savais que le monde était plein de tentation qui essaieraient de me détouner du chemin droit, ennuyeux mais au fond plein d'amour (me disais-je) que ma mère voyait pour moi. Au nom de l'amour qu'elle avait pour moi et du bien qu'elle me voulait, en temps que femme qui Connaissait La Vie, elle avait une certaine idée de la façon dont je devais vivre ma vie. Et moi, certes, sa façon de me faire vivre me parraissait ennuyeuse et nulle, mais j'avais tort, car j'étais jeune. Et les jeunes croient savoir. Et ils n'écoutent pas leurs parents - leurs parents qui savent ! (mon père me disait cela aussi, avec ironie).<br />
<br />
Et quand Catherine m'a proposé le verre de vin j'étais comme une mormonne tentée par une pécheresse. Donc, emplie de la certitude que la voie étroite était celle qu'il fallait choisir je lui ai répondu :<br />
- non, merci, je ne bois jamais d'alcool.<br />
Catherine a souri avec incrédulité, m'a jeté un regard que j'ai immédiatement cherché à interpréter, et m'a dit : Mais ce n'est pas de l'alccol, c'est du vin.<br />
Ça m'a déconcerté.<br />
J'ai demandé des explications :<br />
Cathrine m'a dit que dans le vin le taux d'alcool est plus faible. Je n'a rien compris, mais j'ai dit ah. Elle a réitéré sa proposition.<br />
<br />
Je sentais parfaitement que si je refusais à nouveau, elle ne me renverrait pas de chez elle avec perte et fracas, mais que nous ne serions pas amies. Une sorte de mur invisible et impalpable se dresserait entre nous. Alors que sa proposition, je n'avais d'autre raisons (en moi-même)pour la refuser que de me dire que "maman n'aurait pas voulu" - lamentable pour une fille de 20 ans. Si j'avais réellement compris le problème, si j'avais réellement contasté sur moi même les effets du vin et de l'alccol, j'aurais pu dire non en connaissance de cause, mais là, je disais, au fond, non parce que ma maman ne voulait pas. Donc, si j'avais du expliquer à Catherine mon refus, je ne lui aurais donné qu'un mauvais argument. Et j'aurais eu l'air bête. Et je savais tant que j'avais l'air bête, et il était facile de comprendre qu'en refusant d'agir au nom des raisons d'une autre personne, j'avais tort - moralement tort.<br />
<br />
Et j'ai alors décidé que, pour obéir à maman, mais lui obéir de toute mon âme, je devais d'abord expérimenter les risques de l'alcool. J'allais boire, et on allait voir. Et quand j'aurais vu le mal que cela me ferait, alors je pourrais refuser : en connaissance de cause et en disant aux gens : je refuse de boire car cela a eu telle et telle effet sur moi, et non en pensant, comme une sotte : Je refuse parce que maman a dit non.<br />
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J'ai donc accepté.<br />
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Elle m'a servi un verre de vin.<br />
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Il était excellent.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-53236422110787106382011-02-24T05:39:00.001-08:002011-02-24T05:39:53.839-08:00Lis le dîner chez <a href="http://fanette.wordpress.com/2011/01/25/un-diner-chez-faustine/">Faustine par Fanette</a> ... J'aime, j'aime... Beaucoup.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-24951901402419822422011-02-20T13:18:00.000-08:002011-02-20T13:18:12.720-08:00Je contaste avec surprise que je ne peux écouter Nicolas Peyrac. Je croyais que j'allais le trouver ringard et dépassé. Mais je l'écoute les larmes aux yeux.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-39362426510063532742011-02-14T05:37:00.000-08:002011-02-24T05:38:00.644-08:00La vie, la vraie vie, celle que je n'ai commencé à vivre que vers 20 ans, et encore, sortant de la grotte obscure qu'était ma famille.<br />
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Cette vie d'amis, de rencontre, de fou rire, de promenades....<br />
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De sortie, de repas de pates sur un coin de table.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-22837426355154578612011-02-13T03:52:00.000-08:002011-02-23T03:54:46.559-08:00Un couloir, long, plein d'ombre, et tout au bout une porte, déferlante de lumière. Un table plus loin sur la terrasse que l'on devine et les mains de ma grand mère épluchant des pommes.<br />
Dans le couloir, des chaussures au sol, et plus haut, une console surmontée d'un miroir, que je ne vois pas, mais dont je sais la présence.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-45541017354479900612011-01-12T05:40:00.001-08:002011-02-24T05:42:04.148-08:00Les escaliers dans l'immeuble pour aller chez ma grand mère. L'entrée était beaucoup plus chic que la notre, plus spectaculaire aussi. On passait entre deux miroirs sur els murs du hall, puis un grand escalier à volutes, tout au bout, s'ouvrait, et l'on tournait en montant comme dans les films... Ma grand mère habitait au deuxième étage, je crois.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-42155983012083418562010-12-20T12:54:00.000-08:002011-02-20T13:03:58.600-08:00Il me semble que des souvenirs me reviennent.<br />
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La table de la cuisine. Elle était simple, sans aucun charme, recouverte d'une toile cirée. D'un marron clair indiquant la simplicité et l'age.<br />
<br />
J'ai revu dans des brocantes de ces meubles des années 50, sans gra`ce et sans chermes, je voudrais trouver des photos.<br />
<br />
Ma grand mère me faisait des tartines, à qutre heures : du bon pain, du buerre et du cacao par dessus. Il fallait faire attention en les mangeant, ne pas respirer le cacao.<br />
<br />
PArfois elle les passait au four, ce qui caramélisait le cacao.<br />
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J'ai ressenti une plénitude auprès de ma grand mère et de kon grand père, que je n'ai jamais ressenti auprès de mes parents.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-23628455972511673912010-11-20T13:07:00.000-08:002011-02-20T13:10:39.053-08:00Beaucoup plus tard, je suis étudiante. Je suis en bibliothèque, à Beaubourg, avec une amie. Nous aprlons, nous travaillons.<br />
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J'ai des soucis financiers qui me préoccupent peu, je suis absolument moi même et je ne pense pas à ma famille. Si j'y pense, c'est pour me dire avec désinvolture qu'ils sont casse pieds, et c'est tout.<br />
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J'écoute Patricia Kaas. Je n'aime pas complètement, mais j'apprécie.<br />
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Je suis ent rain de le réecouter et je suis là, à une table, à Beaubourg, dans la lumière blanche et crue de la bibliothèque.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-31922581336763486322010-10-21T02:45:00.000-07:002010-10-21T02:45:00.276-07:00<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://9gag.com/photo/23973_540.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 540px; height: 385px;" src="http://9gag.com/photo/23973_540.jpg" alt="" border="0" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-15892728139243745172010-08-30T01:23:00.000-07:002010-08-30T01:26:27.180-07:00Autres cheminsDes <a href="http://refletsdombresouslalune.blogspot.com/2010/08/amitie.html">questions</a> que je partage... Et je vois que pour explorer mes souvenirs, il y a encore mille chemins.<br />
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Un <a href="http://secretsflo.blogspot.com/2010/08/en-perdition.html">beau texte</a>.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-63402245947637552642010-08-14T01:19:00.000-07:002010-08-30T01:20:40.107-07:00L'erreur a été de basculer dans le récit de ressentiment. Non. pas ça. Juste récit du passé. Ça suffit.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-48708860600261191742010-07-23T10:09:00.000-07:002010-07-23T10:42:19.802-07:00Parce que j'écoute Louise<object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/55qf3GOOCmM&hl=fr_FR&fs=1"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/55qf3GOOCmM&hl=fr_FR&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object><br /><br /><br />Une chanson que nous avons tous aimé à cette époque. Nous l'avons tous - tous aimé. Nous étions unis. Alors. Mais cette union fonctionnait sur le mensonge et l'incompréhension.<br /><br /><br />Est-il possible de dire que tout ceci était mensonge - il faut penser que non, car à l'époque mes sentiments étaient vrais.<br /><br />Pourquoi je ressens cela, rétrospectivement, comme un mensonge.<br /><br />Il y avait mes parents et il y avait la façon dont nous envisagions la famille. La famille était tout pour ma mère, disait-elle. Tout. Elle aurait, disait-elle, tué pour nous. Pour nous, ses enfants, moins pour mon père, qui lui avait surtout servi à faire les enfants. Mais je ne voyais pas les choses de cette façon.<br />A l'époque, cet amour de ma mère me paraissait un peu pesant. Lorsqu'elle en parlait, je ne voyais pas pourquoi il fallait en faire tout un plat, car autour de moi, il y avait d'autres petites filles, avec d'autres mamans, dont rien ne permettait de penser qu'elles étaient de moins bonnes mamans. L'amour maternel ne me paraissait pas si pompeux, mais quotidien. SI j'y réfléchis, je me rends compte que ma mère exaltait la qualité et la quantité de son amour pour nous. Elle se décrivait dans son amour de mère. Elle décrivait l'amour d'une mère, d'une façon lyrique, et il était sous entendu que cet amour était le plus beau, et qu'elle nous aimait comme ça.<br /><br />A titre de comparaison, je dis à mes enfants qu'ils sont beaux, mignons, et que je les aime. Je ne décris pas l'amour d'une mère pour ensuite préciser que je ressens cet amour. Ma mère n'a jamais dit à ses enfants que nous étions si formidables (d'une façon ou d'une autre) qu'elle nous aimait. Elle nous aimait parce qu'elle était sous l'emprise de cet amour maternel qu'elle décrivait comme si exaltant.<br /><br />Mais bien que je ne comprenne pas pourquoi c'était si merveilleux, j'avais bien compris qu'il fallait être exaltée d'avoir une mère touchée par la magie de l'amour maternel. Ma mère me parlait de petits enfants que leurs parents n'aimaient pas. Moi, j'avais la chance d'être aimée. Je devais m'en rendre compte, et je m'en rendais compte.<br /><br />Tout se passait comme si j'avais une chance immense. En même temps, quand je regardais autour de moi, dans ma simplicité d'esprit, je ne trouvais pas que j'étais mieux lotie que mon entourage, à l'exception d'une copine dont la mère était vraiment chiante. Et même, à l'exception de cette fille, la plupart des gens que je connaissais avait des parents plus cools que mes parents. Ils avaient le droit de faire toutes sortes de choses qui m'étaient interdites : des fêtes, des sorties. Nous, nous n'avions le droit de ne rien faire. Il fallait rentrer tôt. La permission de minuit était un concept lointain : nous n'avions le droit d'aller à des soirées qu'accompagnées par mon père, et si les parents des enfants étaient là. J'avais renoncé à sortir, car le ridicule était total, j'avais honte et ne savais comment me sortir de là. Toutes les autres se retrouvaient entre elles et se rendaient ensemble à la soirée. Moi, non.<br /><br />(Plus tard, quand j'avais 23 ans, mon père m'a accompagné un soir à 8 h 30 du soir chez une copine pour un trajet de 15 minutes dans le 15ème ; il avait peur ; j'avais franchi le seuil de la honte et l'ai simplement expliqué à mon amie qui, nous n'étions plus ado, a trouvé la chose cocasse).<br /><br />Donc, la plupart des parents étaient plus cools, sauf un ou deux, mais ma mère était tout de même la plus extraordinaire des mères. En fait, elle essayait de nous faire ne pas désirer ce dont elle nous privait. je n'étais pas le genre de fille à sortir, tout de même ? Et en effet, j'ai coupé mon envie de sortir pour ne pas être une ado comme les autres, et être aussi exceptionnelle en temps qu'ado (je ne voulais pas de copines) que ma mère l'était en tant que mère.<br /><br />Puis, vers 20 ans, j'ai eu des amies et j'ai eu ma vie. Ma mère a détesté cette vie et c'est là que son attitude a changé. Je n'ai plus vécu avec elle à 21 ans, et toutes les amies que j'ai rencontré entre 21 ans et 22 ans, elle les a détesté ; puis j'ai trouvé LA solution. J'ai arrêté de lui parler de mes amis.<br /><br />C'est à partir de ce moment que j'ai regardé le passé avec scepticisme. J'ai compris le mensonge. Nous n'étions pas authentiquement heureux et unis. Nous étions pris dans la vision de ma mère. Nous voyions les choses comme elle le voyait : elle au dessus, mon père en soutien, et ses enfants, dans un nid bien clos. Le bonheur de ce nid bien clos était le bonheur de ceux qui ne savent pas qu'il y a un monde extérieur. Quand je suis sortie de ce monde extérieur, cela a été comme une trahison pour ma mère.<br />Je n'ai jamais pu revenir en arrière.<br />Je ne pouvais pas avoir le monde de ma mère et le monde. Même en mentant.<br /><br />Pourtant j'ai menti les dernières années. Je ne parlais plus des amis que je voyais, des activités que je faisais. Je ne lui parlais que de mes enfants. Et tu vois des amis, tu fais des choses, me disait-elle ?<br />- Non, non, disais-je ingénument. Et j'ajoutais : tu sais, ça m'occupe, les enfants.<br />- Ah, bien, très bien, disait-elle. Je suis contente : il y a eu une époque où tu étais excitée, tu faisais trop de choses. Mais là, tu te consacres à tes enfants, c'est bien. Tu sais, c'est ce que j'ai fait toute ma vie, et je n'en ai pas honte.<br /><br />De temps en temps, j'avouais un dîner en ville, une sortie, une rencontre entre mamans.<br /><br />- Ah ! disait-elle en riant sèchement. Ça te reprend ? Et le pauvre gamin, il suit, évidemment ?<br />- Il adore ça, disais-je.<br />- C'est ce que tu te dis. Un enfant n'a besoin que de sa mère.<br /><br />Je ne pouvais pas avoir les deux, il fallait mettre un mur entre. Avec elle, je n'étais pas moi-même ; avec les autres, non plus, me semblait-il, car je ne pouvais pas intégrer ma famille à ma vie, en parler tout simplement.<br /><br />Oh, c'est lourd d'y repenser. Sa mort vit ma libération.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-38143484688431554402010-07-22T09:51:00.000-07:002010-07-22T09:51:00.206-07:00J'enrage ! Je me suis laissée allée à ce que je ne veux pas, l'amertume.<br />Je vais en parler un peu, avant de reprendre le cours de mes souvenirs.<br /><br />J'ai un regard amer sur ma famille. Un regret de les avoir perçu tels qu'ils n'étaient pas. Le regret, aussi, de me découvrir manquant d'indulgence au point de ne pas les accepter tels qu'ils sont.<br /><br />Comment en savoir plus ? Comment déterminer l'origine de ma rancoeur, si ce n'est en concluant que je leur ressemble ? Je voudrais tant accéder à la délivrance du pardon, de l'oubli, de l'indifférence. J'étais une petite fille et je croyais mon univers divin, et mes parents parfaits. Ils ne le sont pas et j'en tape du pied. Ne me crois pas, lecteur de passage, insensible à ce ridicule d'enfant gâté. C'est pour m'en extraire que j'écris ces lignes.<br /><br />Ma mère, ombre éternelle sur ma vie, est morte. Pourtant, elle est toujours là. J'ai sous les yeux le spectacle lamentable de son autre enfant, crispée dans une rancoeur entretenue par les psy qu'elle va voir. Elle note tout, et comme elle n'est pas moi, ses travers m'apparaissent mieux : si elle ne sait pas bien ranger une maison, c'est que notre mère était trop ordonnée. Si elle cuisine mal, c'est que notre mère ne cuisinait pas. Elle refuse de "servir" son mari parce qu'elle a trop "servi" sa mère. Elle ne dit pas non à son enfant car notre mère lui disait trop non. Tout ceci est totalement déconnecté de sa réalité propre ; c'est à dire que ses discours me semblent occulter une réalité pourtant évidente à mes yeux depuis toujours : son caractère, sa personnalité propre, les réactions qu'elle a depuis toujours : elle e toujours (comme moi) rechigné à ranger sa chambre, toujours refusé de cuisiner ou de débarrasser la table, et si ma mère possédait sur elle une influence sournoise comme les mères en ont, à base de petites phrases et de remarques à mi voix, elle lui a toujours laissé le choix de son orientation professionnelle (ou plutôt, de sa non orientation professionnelle), de son emploi du temps, de sa vie. Peu importe de rentrer dans les détails, le plus important est cette impossibilité à se concevoir (et ceci peut venir de la mère) comme un sujet libre de ses choix, c'est-à-dire, sous influence, mais capable de dire non ; une éternelle enfant, en somme.<br /><br />Parce que j'ai ce spectacle sous les yeux depuis des années, et que je le réprouve et en connais toute la fausseté (en un mot : se chercher des excuses), je me refuse à faire de même, alors que je discerne très bien en moi la même tendance.<br /><br />Peu importe l'examen méticuleux du passé, sauf en ce qui concerne mes souvenirs, visuels. Je veux sortir de ce passé, sortir de la litanie des plaintes. Je veux aller au delà. Parce qu'au delà, il y a moi.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-67182839864359802582010-07-20T04:44:00.000-07:002010-07-20T04:44:00.380-07:00Le message précédent est plein d'erreurs. je m'en rends compte.<br /><br />C'est mon imagination qui a donné un pailletage poétique à ce qui m'entourait dans mon enfance. le jardin sur lequel ouvrait le fenêtre n'était pas beau. Mon grand père ne voulait pas d'herbe, parce que c'est trop d'entretien. Alors nous avions du gravier.<br /><br />Si mon grand père avait voulu de l'herbe, le jardin aurait été vraiment féérique. Comme dans un roman de Lewis Carrol ou un tableau de Monet ; et si le jardin avait été tel, ma mère aurait eu l'âme traversée exclusivement de pensées pures et merveilleuses. Ses parents, si soucieux de l'entretien du jardin, auraient été des parents plus ouverts, s'ils avaient aimé les pelouses et les fleurs. Ils auraient eu des filles plus apaisées, plus sereines.<br /><br />Et alors, tout aurait été différent.<br /><br />J'arrête. Je ne dois pas.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-67279722071237060122010-07-17T04:25:00.000-07:002010-07-17T09:51:33.404-07:00Il faut aller voir<a href="http://lafindesharicots.hautetfort.com/archive/2010/06/26/salon-claude-monet.html"> là</a> cette très belle photo que j'espère on m'autorisera à reprendre.<br /><br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://lafindesharicots.hautetfort.com/media/02/02/1851866402.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 450px; height: 600px;" src="http://lafindesharicots.hautetfort.com/media/02/02/1851866402.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Je suis frappée de la simplicité du tissu du sofa, elle me rappelle, avec une acuité triste, celui que nous avions, dans le passé, chez mes parents. La ressemblance est sprituelle, pas factuelle : celui de mes parents était orangé, ou brun, les coussins plus arrondis, comme les bras du sofa. Mais c'est le même type de meuble, confortable et simple.<br /><br />Je rougis d'avouer que je n'aime pas ce type de sofa, justement par tout ce qu'il évoque ; il est si lamentable de rejeter ce que l'on e st : mais je l'assume, avec honte, mais je la'ssume.<br /><br />Ou plutôt j'aime ce canapé, mais d'une façon telle que je n'en aurai jamais chez moi ; ou peut-être, très vieille, quand le passé sera mort, s'il meurt jamais. Je m'y enfoncerai voluptueusement et penserai à ma mère. Peut-être me trouverai-je ridicule d'avoir si longtemps refusé d'avoir un tel meuble, de m'être si obstinément refusé à lui ressembler. quand on fait tou pour se dissocier d'une personne avec laquelle on se sent confondue, est-il possible de savoir quand on est sous son influence et quand on s'en dégage ? Quand je mets tout en oeuvre pour ne pas faire ce qu'elle aurait fait, ou pour ne pas faire ce qu'elle aurait voulu que je fasse, même quand je masque aux yeux des autres ce que je suis en train de faire pour qu'ils me pensent seulement en train de réfléchir, même quand je suis totalement seule face à ce que ma mère à implanté en moi, suis-je libre en lui cédant ? Suis-je libre en cédant à une envie qui me vient d'elle ? Suis-je libre en m'obligeant à dire non ?<br /><br />Que nous voilà loin de Monet, et nous y resterons. Ce salon raconte une certaine ambiance bourgeoise, celle que je croyais être la nôtre. tel que l'on voit ce salon, c'est dans un lieu fort semblable que j'ai vécu, enfant, puis ado : ado, ma mère avait peut-être cédé aux sirènes de la "décoration" et les tissus choisis étaient plus à la mode. Mais qu'importe : encore une fois c'est l'esprit qui est le même.<br />Qu'est-ce que cette ambiance bourgeoise ? Elle implique une certaine façon de vivre, de penser, de se penser au monde. En tout cas, c'est ce que j'y mets, moi. Ce que j'y ai toujours mis. Sauf qu'aujourd'hui je me demande avec épouvante si ce n'est pas un mensonge - ou une imposture. Et si ça n'en est pas, cela souligne mon terrible aveuglement.<br />Je tente de m'expliquer. Avec un tel salon, des idéaux vont de pair. Il faut travailler, être ouvert à autrui, toujours essayer de donner le meilleur de soi. Etre modeste aussi, avoir une conscience juste de sa valeur. Dans de tels salons, des héros sont nés et ont été élevés, des gens bien avec des principes.<br />Mais aussi, d'autres personnes, avec de laids principes, ou les mêmes, mais différmment interprétés. Je ne le savais pas, alors. je le sais aujourd'hui.<br />Commençons par moi : je suis plus lache que je ne l'aurais voulu, même si je me découvre la plus tonique de tous. Les autres, je découvre leurs lâcheté, leurs aveuglements volontaires, leur dureté. Je le découvre depuis assez peu de temps, et c'est comme si, pixels par pixels, l'image globale que j'avais de ma propre famille s'altérait. Comme si une vérité cachée, une image dans le tapis, qui a toujours été là, mais que je ne voyais pas jusqu'à présent, se révélait à moi.<br />Pourtant il y avait tout. Les tapis, les sofas, les robes à smoques, à manche ballons. Les tartes, même si ma grand mère, morte jeune, m'en a ainsi privé, ma mère n'ayant pas du tout repris le flambeau. Il y avait tout, mais finalement, tout cela ne produit pas de héros, mais des gens ordinaires, comme on en voit dans les histoires que raconte les psys dans leurs livres. Des gens ordinaires qui cachent des choses, mentent, sont jaloux.<br /><br />Mais la même lumière brille à travers les fenêtres, qui ouvrent sur de jolis jardins.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-42016376533692472392010-07-13T01:34:00.000-07:002010-07-13T01:34:00.352-07:00Je peux maintenant me poser la question : ma grand mère, dont je garde un souvenir vague, mais idéal, quel était son but en aménageant cette moche maison, qu'embellie par mon souvenir je trouve merveilleuse ?<br /><br />Est-ce qu 'en procédant ainsi je détruis mes souvenirs ?<br /><br />Il n'y avait, comme toute, pas de beaux meubles dans cette maison. C'est très clair : pas un seul, sauf le bahut de la salle à manger et la table d'icelle.<br /><br />Donc, mes souvenirs proustiens sont totalement reconstitués.<br /><br />Maintenant, à force d'écrire, je vois bien que á me revient : je ressens tout d'un coup le côté léger, aérien, simple, dénué, type camping qu'il y avait dans ces pièces, surtout celles du bas.<br /><br />je vais les décrire après.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-91600300713824568222010-07-10T01:39:00.000-07:002010-07-10T01:43:29.035-07:00Petites notes incomplètes de trucs vu lu, etcUne <a href="http://cerisesetfourires.blogspot.com/2010/07/vivie-luchini-cette-video-est-voir.html">video</a> amusante.<br />Un <a href="http://filaiguille.blogspot.com/2010/06/ce-matin-en-allant-courir-jai-croise-un.html">truc qui m'arrive parfois</a>.<br /><br />Une<a href="http://secretsflo.blogspot.com/2010/07/force-de-me-mettre-en-avant-aupres-des.html"> jeune fille</a> comme j'étais il y a quelques années.<br /><br />Observation<a href="http://madilane.blogspot.com/2010/06/gouter-enfant.html"> juste</a>.<br /><br /><a href="http://barbapabulle.blogspot.com/2010/05/amuuuur.html">Amuuuur.</a><br /><br />I<a href="http://blogmicmac.blogspot.com/2010/07/le-fameux-interne-des-hopitaux-est-un.html">nstructif</a>.<br /><br />P<a href="http://dumarta.blogspot.com/2010/07/aux-feuillantines-mes-deux-freres-et.html">oésie</a>.<br /><br />C<a href="http://fourretoute.blogspot.com/2010/06/des-copines-sont-venues-me-rendre.html">opines</a>.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-86142328110500487162010-07-08T01:32:00.000-07:002010-07-10T01:34:16.916-07:00Le sol ne convenait pas, car c'était du lino : je trouvais ça moche. je pense que ma grand mère avait choisi ce sol pour son côté pratique, mais Dieu que c'était laid.<br />Le sol aurait du être en parquet, avec des lattes (idéalement) en V, enchâssées les unes dans les autres.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-84851627665742662942010-07-02T10:18:00.000-07:002010-07-02T10:18:00.154-07:00La grande chambre.Nous y dormions, nous les enfants, en tout cas, me semble-t-il, à l'époque la plus ancienne. Les rideaux de cette chambre étaient rouge bordeaux ou marrons, avec un galon vertical sur le côté.<br /><br />On entrait dans la chambre et on se trouvait face aux deux lits jumeaux, recouverts du même tissus que celui des rideaux. Puis, à droite, s'étendait un grand espace où nous pouvions jouer, mais nous n'avions que peu de jouets dans cette maison. Deux fenêtres éclairaient cette chambre, l'une donnait sur la façade, l'autre, sur le côté de la maison : on y découvrait la rue principale du village, que l'on voyait en entier, pratiquement.<br /><br />J'ai d'abord voulu me créer un univers comme dans les petites filles modèles, qui se trouvaient dans la maison. Cette maison était celle des Petites Filles Modèles. Je tentais de tout y organiser comme il me semblait que les choses devaient être : mais la maison n'y mettait pas du sien. La poupée qui s'y trouvait était vieille et abimée, alors que dans la maison des Petites filles modèles, elle était toute neuve. Mais je tentais de bien arranger la maison de la poupée, pour m'introduire de force dans cette histoire ; ou pour que l'histoire transforme ma vie.<br /><br />Je rangeais et dérangeais donc toute la partie vide de la chambre. Je sentais bien que ça n'allait pas, pourtant. Il y avait trop de vide, puisque cette maison, de vacances. était somme toute assez vide. Mais je tentais.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-42483168633335103822010-06-30T10:14:00.000-07:002010-06-30T10:14:00.216-07:00La rancoeur est inélégante. je voudrais ne pas trop l'étaler, bien que je la ressente (d'où ce titre : quels mots trouver).<br /><br />Je voudrais ne plus en vouloir à mes parents. La rancoeur m'oppresse, elle est laide, elle crispe le visage, éteint le regard. Je voudrais me dire qu'ils n'ont pas eu le choix, et fait ce qu'ils ont cru bon ; ce qui est, du reste, la vérité.<br /><br />Pourtant, ça ne s'en va pas. Mais je devrais peut-être faire un autre blog. Un blog spécial rancoeur.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-410827079390271323.post-39781941591421400192010-06-29T09:53:00.000-07:002010-06-29T09:53:00.595-07:00Si ma grand mère n'était pas morte, que ce serait-il passé ? On ne refait pas l'histoire, mais voyons.<br /><br />Elle étouffait maman. Maman nous a ensuite étouffé, ou peut-être plutôt écrasées. Si elle n'était pas morte, l'influence de Mamie aurait perduré, et maman aurait peut-être été un peu moins totalitaire avec nous, obligée de prendre en compte les remarques de sa mère. Elle aurait peut-être eu conscience de certaines anomalies dans l'attitude de Malou.<br /><br />Nous aurions continué de nous rendre dans la maison. Ces moments magiques auraient duré plus longtemps, et avec le poids de mes grands parents dans le village, et non pas la pression légère de ma mère. Mon grand père parlait au Maire, et il y avait beaucoup de complicité dans leurs rapports. Je trouvais agréable d'être là, d'assister à cette complicité bon enfant qui me faisait rentrer dans le village. Quand mes grands parents ont disparu, la complicité a disparu. Mes parents étaient vu comme des étrangers. Etrangers sympas mais étrangers. Bien que mon père se sentent proche des paysans, il n'en est pas un. C'est, typiquement, un gratte papier issu du monde rural.Unknownnoreply@blogger.com0